Si de nombreux travaux ciblent les zones 30, aucune évaluation n'a été réalisée sur le passage des axes structurants de 50 km/h à 30 km/h, ni sur l’acceptabilité des usagers face à la réduction de vitesse sur des axes structurants accueillant un grand nombre de véhicules quotidiennement. L’objectif de ce projet de Recherche; est double : d’une part, identifier les bénéfices de ces réductions de vitesse sur les accidents en lien avec les évolutions tendancielles de la sécurité routière et avec les aménagements réalisés ; et d’autre part, analyser l’acceptabilité sociale de ces mesures parmi plusieurs types d’usagers de ces axes structurants.La méthodologie se base sur une revue de littérature, un benchmark d’expériences en France et à l’étranger, des analyses statistiques et spatialisées des accidents de la circulation, des observations des usages de l’espace public,des entretiens qualitatifs semi-directifs et des enquêtes sur la question de la vitesse en ville.Les résultats attendus sont une meilleure compréhension des liens entre vitesse, aménagement urbain et nuisances de la présence de l’automobile en ville (insécurité routière, bruit, pollution…), ainsi que l’identification des représentations et des discours associés à la question de la vitesse en ville, notamment sur des axes très circulés, afin de comprendre l’acceptabilité sociale d’une limitation des axes structurants à 30 km/h.