Contexte: expérience forcée et besoin de réduction des déplacements
La première moitié de l’année 2020 a été marquée par une pandémie mondiale d’une ampleur hors-norme. Face à la grave menace sanitaire, les gouvernements du monde entier ont réagi avec des mesures inédites, notamment de confinement plus ou moins strict. Si cette crise sanitaire a profondément bouleversé la vie de chacun et chacune, et ce dans tous les domaines, celui de la vie professionnelle a été particulièrement affecté. En effet, pour de nombreux travailleurs, les consignes de confinement ont entraîné l’adoption massive du télétravail.Dans le même temps, le monde doit faire face aux changements climatiques, liés aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique — en Suisse, le secteur des transports est responsable de près d’un tiers des émissions. La nécessité de réduire ces dernières reste donc une priorité pour la préservation du climat et doit passer par des changements de comportements à grande échelle, dont le report modal et la réduction des distances parcourues. Dans ce cadre, la pratique du télétravail permet en théorie de réduire le nombre de déplacements domicile- travail et par conséquent les distances parcourues tout comme les émissions de CO2.
Buts de l’étude
Ce double constat nous a poussés à lancer une étude sur la pratique du télétravail avant, pendant et après le confinement sanitaire, dans le but de mieux comprendre les enjeux de mobilité et ainsi identifier les potentiels de cette pratique pour réduire nos déplacements à l’avenir. La présente étude vise ainsi à :