Le développement des premiers services de micromobilité a débuté avec la mise en place de systèmes de vélos en libre-service en station, à partir des années 2000, par des collectivités soucieuses de répondre aux enjeux de développement durable et d'attractivité territoriale. À partir de 2015, la mobilité partagée sans station, dite en "free-floating" vient bouleverser l'écosystème de mobilité urbaine. Des flottes de vélos mécaniques partagés sans station sont tout d'abord déployées, suivies par des trottinettes électriques, un mode de déplacement remis au goût du jour et qui prend son essor grâce à la facilité d'utilisation offerte par le free-floating. Plus récemment, les opérateurs de micromobilité ont étendu leur offre aux vélos à assistance électrique partagés. Bien que le mode de fonctionnement soit similaire (véhicules sans station, que l'utilisateur peut prendre et restituer via une application smartphone) et que ces deux types de véhicules disposent d'une assistance électrique, les trottinettes et les vélos électriques partagés constituent deux modes de déplacement distincts. En effet, ils offrent chacun une expérience d'utilisation spécifique, et peuvent ainsi attirer des utilisateurs différents. Comprendre comment ces deux types de services se différencient et se complètent apparaît alors comme une étape nécessaire pour définir et mettre en oeuvre de "bonnes pratiques" pour la conception et la gestion de ces services. Voi opèrant actuellement à la fois des trottinettes et des vélos électriques dans trois villes britanniques, 6t acccompagne cet opérateur par la réalisation d'une étude comparative sur les trottinettes et les vélos électriques partagés.