Dans le cadre des actions de l’Observatoire régional des transports et de démarches plus globales d’aide à la mise en œuvre des orientations du SRADDT d’une part, et d’optimisation de l’usage du réseau de TER d’autre part, la Région Picardie a lancé une étude de mobilité dans le but de comprendre les freins à l’usage des transports collectifs, ainsi que les conditions facilitant le transfert modal de la voiture vers le train.
En complément des efforts notables déployés pour améliorer l’attractivité du réseau TER –efforts qui ont porté leurs fruits au regard de la hausse de la fréquentation constatée, et dans la continuité de l’étude AUOR (étude pour un Aménagement et un Urbanisme orienté vers le rail), la Région Picardie a souhaité enrichir sa réflexion à travers une analyse qualitative approfondie des freins et des leviers au report modal auprès d’un échantillon d’usagers potentiels du train (autrement dit, des automobilistes qui pourraient « objectivement » effectuer au moins certains de leurs déplacements en train).Le volume et la qualité de l’offre étant « a priori » relativement stabilisés, l’enjeu pour l’autorité organisatrice des transports d’intérêt régional est d’optimiser l’usage de son réseau TER.
Le report modal escompté cible plus particulièrement l’optimisation de l’usage des liaisons internes à la Picardie, mais les autres lignes en direction des régions limitrophes (vers Lille, Rouen, Reims et Paris) ont également été considérées.
A l’image des différentes démarches de marketing individualisé portées par 6t, l’enjeu de l’étude était double :
-Comprendre les freins au report modal et les attentes des usagers potentiels du train
-Identifier les leviers ou conditions facilitant le report modal. En d’autres termes, élaborer des pistes d’actions pour inciter ces nouveaux usagers potentiels à prendre le train et pour renforcer l’attractivité du TER.