Suite à l’instauration par la loi Grenelle 2 des Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA), le Grand Lyon a été retenu pour mettre en place ce dispositif. Cette étude avait comme objectif d’anticiper les réactions des habitants du Grand Lyon, de comprendre les stratégies d’adaptation des Grand-Lyonnais et leur consentement à payer, ainsi que de déterminer des pistes d’actions pour faciliter l’intégration de la ZAPA. La méthode s’est appuyée sur une enquête qualitative menée auprès de 40 habitants de juillet à septembre 2012 et qu’une enquête quantitative réalisée auprès de 1 619 personnes représentatives de la population du Grand Lyon. Les résultats ont montré que si la pollution était un sujet de préoccupation pour les Grand-Lyonnais, ils avaient tendance à incriminer la pollution industrielle plutôt qu’automobile. Les habitants concernés par la ZAPA sont plutôt modestes, ce qui renforce la perception de son caractère injuste. En effet, 55% des Grand-Lyonnais se disent favorables à la ZAPA mais 83% considèrent qu’elle est injuste.