La Mission des temps de Strasbourg mène une réflexion sur le renforcement de l’attractivité de la ville, dans laquelle s’intègre un axe sur « la nuit ». Elle a souhaité approfondir sa connaissance sur la vie nocturne strasbourgeoise et a lancé, à ce titre, une étude visant à acquérir une compréhension fine de l’offre urbaine nocturne disponible, de son attractivité, des rythmes qui la caractérisent ainsi que des pratiques qui y sont faites.L’objectif de cette étude visait à appréhender les différentes caractéristiques de la vie nocturne (offre et services, pratiques, etc.) afin, d’une part, de constituer un diagnostic de la nuit strasbourgeoise et, d’autre part, d’identifier les conditions nécessaires au renforcement de son attractivité, dans un souci de cohérence et de compatibilité des rythmes et des usages.A partir d’une analyse contextuelle, d’une série d’entretiens qualitatifs (auprès d’habitants, d’actifs et d’acteurs institutionnels) et d’une enquête quantitative, la Mission des temps souhaitait (1) connaître les composantes de la vie nocturne à Strasbourg (offre, usage, freins et leviers, etc.) ; (2) appréhender plus spécifiquement les pratiques des publics festifs et des personnes travaillant de nuit ; (3) définir des solutions appropriées, voire de nouveaux outils et/ou services, permettant de répondre plus efficacement aux besoins spécifiques des noctambules. L’enjeu était de définir les lignes d’une politique publique répondant à trois grands objectifs :-Rendre compatible les différents rythmes et usages de la nuit, tous légitimes et construire un mieux vivre ensemble la nuit.-Faire de la nuit un nouveau territoire de la vie urbaine.Agir pour une ville plus ouverte la nuit (entre 21h00 et 6h00) pour améliorer l’image et l’attractivité de Strasbourg, Capitale européenne, ville centre d’une agglomération de 450 000 habitants.
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