Étude d’impact de la crise sanitaire de 2020 (Covid19) sur les pratiques de mobilité et du télétravail sur le territoire français

En cours
5/6/2020
Secteur :
Public
L'Équipe qui a travaillé sur cette étude
Photo de profil des membres de 6t ayant travaillé sur l'étude
Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
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Léa Wester
Cheffe de projet
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Abigaëlle Nivoix
Chargée d'études et de recherche
Réalisée pour
Logo du client de 6t pour qui l'étude a été réalisée

Méthodes utilisées dans cette étude

Résumé de l'étude

Télétravail, (im)mobilité et modes de vie. Ces trois notions sont apparues ensemble comme sujet de transformation du quotidien des Français pendant la crise sanitaire de 2019 - 2020. Le premier objectif de cette étude est de, après l’avoir défini, mesurer le télétravail et son impact sur la mobilité des actifs. Cette mobilité, qui a plutôt pris la forme d’immobilité à l’occasion du confinement sanitaire a également eu des impacts sur les modes de vie des Français. Cette étude a donc également pour but de capter les effets du confinement à la fois sur la pratique de télétravail comme sur les modes de vie (consommation de différents produits, alimentation et rapport aux objets du quotidien) et d’en évaluer la durabilité. L’hypothèse de départ suppose que les transformations dans l’organisation du travail et des modes de vie pendant la crise sanitaire, auront potentiellement un effet durable dans les années à venir.Pour y répondre, un travail de Recherche; bibliographique a été réalisé, permettant de faire un état des lieux et d’arrêter la définition du télétravail comme l’ensemble du travail réalisé en dehors du lieu de travail habituel, de sorte à éviter un déplacement au moyen de la technologie. La collecte et l’analyse de données sur ces sujets a reposé sur une méthodologie élaborée par 6t - Bureau de Recherche; qui consiste en l’élaboration et la diffusion d’un questionnaire auto-administré en ligne sur un échantillon représentatif de la population française, puis dans un travail de quantification de la mobilité des répondants (reconstruction des déplacements et des distances des différents profils d’actifs, selon le recours au télétravail ou non) et de qualification (évolution des modes utilisés, des stratégies de localisation des activités, etc.).Cette étude s’attèle d’abord à la relation entre télétravail et mobilité où les caractéristiques des télétravailleurs et du télétravail en général sont détaillées avant de définir l’impact du confinement sur la pratique. Des « primo-télétravailleurs » sont donc identifiés selon leur recours quasi-inexistant au télétravail avant le confinement et selon leur expérience pendant la période. Ceux-ci étant enclin à continuer la pratique à l’avenir, l’étude montre que leur mobilité pourrait tendre à la baisse les jours de télétravail, comme c’est le cas pour les habitués du télétravail. Cette réduction de la mobilité est quantifiée à l’échelle de l’ensemble des actifs, puis de l’ensemble de la population et permet de déduire une éventuelle diminution des émissions de GES à l’avenir.Dans un second temps, le travail porte sur l’analyse des modes de vie pendant le confinement et cherche à évaluer le degré de transformation des pratiques d’une part, et de pérennisation de ces pratiques acquises pendant la crise d’autre part. Pour cela, l’ensemble de la population a été interrogée sur sa façon de consommer : courses alimentaires, habillement, produits d’entretien, produits cosmétiques, mais également sur sa façon de s’alimenter, qui a pu subir de larges transformations notamment du point de vue du gaspillage alimentaire. Le quotidien des Français a en effet été bouleversé par les contraintes des conditions sanitaires et les résultats affichent une diminution de la fréquence des achats, un recours plus fréquent aux commerces de proximité et au e-commerce. Le maintien de ses activités dépend quant à lui de plusieurs facteurs.

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