Etude urbaine du faisceau sur le territoire de l'EPADESA

En cours
26/4/2012
Secteur :
Public
L'Équipe qui a travaillé sur cette étude
Photo de profil des membres de 6t ayant travaillé sur l'étude
Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
Réalisée pour
Logo du client de 6t pour qui l'étude a été réalisée

Méthodes utilisées dans cette étude

Résumé de l'étude

L’étude urbaine du faisceau fut un moyen de construire, avec l’EPADESA et ses partenaires politiques et institutionnels, avec les énergies privées en œuvre dans ce quartier au dynamisme inédit, une nouvelle manière d’associer l’urbanité, le développement urbain et la mobilité.Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire penser la gare non pas comme un équipement isolé, technique, centré sur lui même, mais comme un lieu en rapport immédiat, étroit, fluide, complémentaire avec ses voisinages; la gare comme un vivier, un levier, et non plus une contrainte; la gare comme un passage.Cela veut dire les marges des voies pensées non pas comme une blessure nuisible, l’envers de la ville, mais comme une respiration, une ouverture, une rive; le quai des groues non pas comme une litanie de rez-de-chaussée dédiés à un seul usage, désertés le soir et hostiles au passant, mais comme source de vie, d’activité, changeantes selon les moments de la journée et de la semaine;

Avec une forme différente, qui n’est ni celle de la cour de Rome ou des Halles, cela veut dire tout simplement la ville, le plaisir des mélanges (entre ce qui est déjà là et ce qui advient, ceux qui travaillent et ceux qui habitent là), la diversité des usages possibles, et une capacité de renouvellement, une vivacité intrinsèque.

Cela veut dire aussi une offre immobilière moins standardisée, qui s’éloigne enfin

-peut-on l’espérer?

- des mastodontes efficaces et froids de la SILIC et autres investisseurs répétiteurs, une offre immobilière capable de concilier les équilibres du marché et les objectifs de qualité urbaine.

Tout est là finalement: ces quelques lignes ne diffèrent pas beaucoup des objectifs affichés par les uns et les autres. Le plus difficile est peut-être de trouver les moyens d’agir, de faire que la part du rêve s’enrichisse de la part de l’action. Le site ne manque pas d’études, d’intentions, ni de talents.

Nous avons vu ainsi le défi : accompagner l’EPADESA pour que les métamorphoses adviennent, métamorphoses qui expriment une nouvelle manière de faire, à la hauteur des espoirs suscités par le Grand Paris, à la hauteur des enjeux des quartiers de Nanterre.

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