Socio-types de la mobilité des habitants des régions de l'Arc Atlantique

En cours
26/4/2015
Secteur :
Public
L'Équipe qui a travaillé sur cette étude
Photo de profil des membres de 6t ayant travaillé sur l'étude
Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
Réalisée pour
Logo du client de 6t pour qui l'étude a été réalisée

Méthodes utilisées dans cette étude

Résumé de l'étude

L’objectif de cette étude était de construire des socio-types de la mobilité afin d’appréhender les usages des modes de transports dans les régions de l’espace atlantique à l’exception des grandes villes. Quels sont les comportements actuels en matière de mobilité de ces habitants ? Quelles sont les perceptions des offres de mobilité dans ces territoires peu denses ? Comment comprendre l’articulation entre l’offre et la demande ? À partir d’une enquête auto-administrée auprès de plus de 2 000 habitants des régions de l’espace atlantique, cette étude a construit des socio-types de la mobilité pour mieux comprendre les comportements de mobilité de ces habitants et les appréhensions des modes de transport selon les profils socio-démographiques et les territoires habités. Les résultats montrent que les ménages sont fortement motorisés, et qu’ils se déplacent majoritairement en voiture particulière. La plupart des actifs utilisent la voiture quotidiennement en tant que conducteur. Le fait de disposer d’un garage à domicile et les facilités de stationnement sur le lieu d’emploi renforcent le fort usage de la voiture particulière. La desserte en transports en commun est fortement dépendante du type de région habitée : les régions urbaines du Royaume-Uni, du Portugal et de l’Espagne sont les mieux desservies. Dans trois quarts des cas, il s’agit d’une desserte par des réseaux de bus dont la fréquence est quotidienne. Les transports en commun sont plutôt utilisés par les étudiants. Les prédispositions à l’usage des transports alternatifs à l’automobile sont fortes. L’âge et le pays de résidence font varier la répartition des huit socio-types, contrairement au type de région habitée. Ainsi, les plus jeunes sont davantage prédisposés aux modes alternatifs à l’automobile. Les huit socio-types varient selon les pays de résidence avec notamment une forte part d’« automobilistes exclusifs ouverts » en France en lien avec un fort attachement à l’automobile ; de « prédisposés aux modes alternatifs » chez les Irlandais en lien avec un âge moyen plus faible que dans les autres pays ; de « comparateurs de temps » chez les Espagnols qui cherchent à se déplacer avec le mode le plus adapté à leurs besoins en termes de coûts, de confort et de temps de parcours ; et d’« alternatifs exclusifs » et d’ « ancrés dans la proximité » (10 %) au Royaume-Uni, ce qui s’explique par une plus faible motorisation et une mobilité qui coûte plus cher.

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