Avec un maximum de 12 opérateurs de trottinettes en free-floating au début de l’été 2019, pour un total de 15 000 véhicules, Paris fait figure de véritable laboratoire en matière de micromobilité partagée.
Suite à la rapide prolifération des trottinettes dans les rues, la Ville a progressivement mis en place des mesures de régulation afin de contrer les externalités négatives associées à cette nouvelle solution de mobilité urbaine. Paris a notamment sélectionné, via un appel d’offres, trois opérateurs autorisés à déployer chacun 5 000 trottinettes (Lime, Dott et Tier).
Cela s’accompagne de diverses règles, et notamment de la mise en place de zones de stationnement dédiées, venant alors remettre en cause le principe du free-floating, mais facilitant un partage harmonieux de l’espace urbain.
Assurer le bon développement de services de mobilité partagée en free-floating nécessite donc de prêter une attention spécifique à la façon dont ceux-ci se déploient dans l’espace public, en prenant aussi bien en compte le point de vue des utilisateurs, de la collectivité et de l’opérateur.
Londres a dans un premier temps refusé l’arrivée de trottinettes électriques en free-floating sur son territoire. La ville souhaite désormais sélectionner un nombre défini d’opérateurs via un appel d’offres. Dans ce cadre, Dott s’intéresse tout particulièrement aux enjeux liés au stationnement de ses trottinettes. L’objectif de cette étude, réalisée par 6t-bureau de recherche en partenariat avec le cabinet londonien Momentum, est de tirer du cas parisien des enseignements pour le bon déploiement de trottinettes à Londres.
Cette étude s’appuie sur l’expertise conjointe du cabinet français 6t et du cabinet londonien Momentum :