Comment l'environnement spatial, l'agrément, le confort renforcent-ils la sécurité du marcheur ?
L’usager piéton est un enjeu pour l'ensemble des zones urbaines.
Les moyens pour remédier à l'accidentalité piétonne mobilisent une large gamme de l'intervention publique tant au niveau réglementaire que sur l’aménagement urbain ou le renforcement des campagnes de communication. Pour les marcheurs vulnérables, une répartition plus adaptée de la voirie urbaine peut contribuer au renforcement de la sécurité des déplacements.
Ce partage implique un changement profond de notre vision de l’espace public, qui se traduit notamment par le passage d’une logique routière à une logique piéton, et par la redéfinition des usages et des espaces en ville. L’espace public urbain doit alors être conçu et perçu du point de vue des usagers, afin de s’adapter au mieux à ses besoins.
Objectif de l'étude :
L'objectif général de la recherche consistait à appréhender comment des ambiances agissent sur le comportement des usagers dans l'espace public. Plus spécifiquement, il s'agissait de comprendre dans quelle mesure des aménagements urbains sont susceptibles de sécuriser l'espace public tout en permettant aux usagers de circuler en toute aisance dans la rue. L'étude répond ainsi à quatre grandes questions :
1/ Comment l'aménagement façonne-t-il les comportements des usagers ?
2/ Comment l'environnement peut-il être "apprenant" et favoriser des comportements de sécurité de chacun et la cohabitation de tous les usagers ?
3/ Quel impact de l'ambiance et du sentiment de sécurité ou d'insécurité ?
4/ Quelles compétences sensorielles et motrices requiert le déplacement à pied dans un espace partagé ?
Quatre terrains d'analyse sont alors retenus par la Ville de Paris et la RATP à Paris : la Place du 18 juin 1940, la place Balard, la place de la Porte de Pantin, la place Auber-Scribe.
>> Pour en savoir plus :
Étude publiée dans le cadre de la recherche "Sécurité des piétons dans un espace public de transport: une affaire d'aménagement et d'ambiance" portée par la Ville de Paris et la RATP et cofinancée par la Fédération de Sécurité Routière